Voici un outil que j'ai utilisé pendant des années en ULIS-école. Jusqu'alors, j'utilisais celle téléchargeable sur le site de Hop Toy's. Les élèves ajoutaient le nom du jour et coloriaient en vert les jours d'école et en orange les jours à la maison. Nous mettions également les anniversaires, les vacances et quelques événements importants.

Cette année, avec mes CP-CE1, j'avais envie d'une nouvelle poutre du temps, avec de la place pour inscrire les informations importantes et avec le cycle lunaire car la Lune sera le thème de notre premier réseau d'albums pour la P1. Comme je ne trouvais aucune poutre 2023-2024 exactement comme je le souhaitais, j'ai bricolé la mienne via Creadoc et Word. 

Voici  le résultat :

Télécharger « Poutre du temps 2023-2024.pdf »

Télécharger « Poutre du temps 2023-2024_sans vacances.pdf »

 

Je vous posterai des photos dès qu'elle sera installée (elle fait environ 4m si vous l'imprimez en mode "affiche 75%) et complétée avec les premiers événements.

 

Pour commencer l'apprentissage de la lecture, j'ai fait un choix (sûrement discutable mais qui semble adapté à MES élèves) : dans un premier temps, travailler les voyelles A, I/Y (/i/), O, U en même temps puis, dans un second temps, les voyelles E, é, è, ê. L'objectif est de commencer rapidement les graphèmes "consonnes" pour pouvoir travailler la lecture de syllabes, de mots et de phrases dès la deuxième semaine.

Voici la fiche de préparation pour la 1ère séance sur les voyelles A, I/Y, O, U :

Télécharger « Fiche de prép_voyelles.pdf »

Le diaporama : Quelques extraits...

- Dans tous ces mots, je vois ...

 

 

 

 

 

 

 

 

- J'entends ...

 

 

 

 

 

 

 

 

- Résumé qui sera repris en affichage

 

 

 

 

 

 

 

 

- Trouver le mot correspondant à l'image en utilisant ses connaissances de phonologie : Combien de fois est-ce que j'entends [a] ?

Exemple : J'entends trois fois le son [a] --> il y a 3 A dans le mot.

 

 

 

 

 

 

- Où est le A dans le mot ?

Le son [a] est le premier que j'entends --> Le mot commence par A.

 

 

 

 

 

 

 

 

Finir par un quizz sur Plickers

 

 

 

 

 

 

 

Source des images des gestes Borel Maisonny : Le blog de Mysticlolly

 

 Plan de travail : 

* Le second atelier vient de La classe de Moscaïa (@laclassedemoscaia sur Instagram).

 

Matériel pour les ateliers du plan de travail :

Télécharger « Lecture_Montessori_graphème A.pdf »

Télécharger « Lecture_Montessori_graphème IY.pdf »

Télécharger « Lecture_Montessori_graphème O.pdf »

Télécharger « Lecture_Montessori_graphème U.pdf »

Télécharger « Lecture_Montessori_graphème E.pdf »

Télécharger « cartes-a-pince-choix-voyelles.pdf »

 

Télécharger « cartes-a-pince-lettre-e.pdf »

 

Télécharger « mots-a-completer-voyelles.pdf »

Pour la première séance de lecture-phonologie, le jour de la rentrée, j'ai choisi de travailler autour des prénoms des élèves de la classe. Rien de bien original mais j'aime l'idée de jouer avec les prénoms pour que les élèves apprennent à se connaître tout en me permettant d'évaluer leurs acquis (même si j'ai déjà une bonne idée de leurs forces et faiblesses grâce aux bilans de fin de cycle 1 de mes collègues).

En attendant de voir comment cette séance sera accueillie par les élèves, voici la fiche de préparation et quelques images du matériel préparé :

Télécharger « Fiche de prép_Manipulation syllabes prénoms.pdf »

 

     

 

Travailler l'histoire de l'art en dispositif ULIS, en REP, n'est pas chose aisée ! Trouver une stratégie pour rendre cette apprentissage motivant et intéressant pour des élèves d'âge cycle 3 mais souvent avec des acquis bien inférieurs est un véritable défi. J'ai longtemps utilisé les rituels "silence, on observe" en début d'après-midi, avant le départ en classe de référence, mais cette année, bon nombre des élèves allaient directement dans leur classe à 13h30. Je dois avouer que les arts se sont donc limités à des productions plastiques avec les plus jeunes et l'histoire des arts a été remisée "pour plus tard".

Il y a quelques semaines, j'ai eu la chance de recevoir de la part de Didacto, une sélection de jeux sur le thème des arts, adaptés aux besoins des élèves du dispositif. Je vous ai déjà parlé du site de vente de jeux en ligne Didacto car j'ai déjà eu la chance de tester certains de leurs jeux (ici et ici). J'aime beaucoup ce site car il permet de découvrir des jeux que l'on ne trouve pas habituellement dans le commerce. A chaque fois, je suis tombée sur des pépites !

Cette fois-ci, voici les jeux que j'ai reçus (à l'heure des commandes, j'espère que vous trouverez votre bonheur !):

- Pixel art Mémo : un jeu de mémory classique si cela n'est que les deux images à associer ne sont pas exactement identiques. En effet, l'une est une reproduction d'un tableau célèbre et la seconde, une version pixelisée de cette œuvre. Mes élèves adorent les mémorys, ils ont donc été rapidement attirés par ce jeu. Cependant, ils ont vite été déroutés par la différence entre les deux images. Il a d'abord fallu s'entraîner à associer les cartes correspondantes, sans jouer pour ensuite ne jouer qu'avec quelques paires. Pas facile de retrouver les bonnes associations mais un excellent exercice pour verbaliser autour des couleurs et les situer dans l'espace : "il y a du jaune sur le tour", "les couleurs sont sombres", "il y a du rose en bas". Une très belle découverte, facile à mettre en place, qui plaira aux petits comme aux grands et une occasion de découvrir ou redécouvrir de grands classiques de la peinture en s'amusant. Bien que passionnée d'art, j'ai découvert des tableaux que je ne connaissais pas. A mettre entre toutes les mains, de 7 à 77 ans !

 

 

- Découvre les différentes expressions de l'art : un jeu qui permet de découvrir que l'art ne se limite pas à la peinture. Les élèves tournent la roue puis cherche une image correspondant à l'art désigné. Ils associent les images de sculpture, cinéma, architecture, peinture, danse, littérature, musique, théâtre. Grâce aux couleurs et pictogrammes (vous comprenez maintenant pourquoi j'ai aimé ce jeu ?), les élèves trouvent facilement et peuvent se corriger. J'ai utilisé ce jeu avec une très jeune élève qui aime beaucoup la peinture et elle a été très performante. Avec des élèves plus grands, certaines photos donneront sûrement lieu à quelques discussions dont certaines pourront être philosophiques. Une très belle approche pour ouvrir les enfants à la culture !

 

 

- A la manière d'Arcimboldo : J'ai acheté ce jeu il y a environ un an et je n'avais pas pris le temps d'en faire un article ici. C'est un jeu très complet avec lequel j'ai travaillé le schéma corporel avec les plus jeunes et la production d'écrits avec les plus grands.

   

Pour la production d'écrits, voici les grandes lignes de la séance :

- réalisation des portraits par les élèves

- lecture d'un portrait écrit par la maîtresse

- écriture de la description de son portrait en utilisant la trame proposée 

Cette séance est très facile à mettre en oeuvre et permet d'exploiter la richesse du jeu dans le domaine du français. La boîte de jeu contient également des étiquettes mots permettant de constituer des groupes nominaux déterminant + nom + complément servant de cartel pour les futures oeuvres des élèves. Ils peuvent choisir un cartel et composer leur oeuvre en fonction ou nommer leur réalisation a posteriori. Les possibilités sont infinies ! Sans oublier d'argumenter ses choix. Certaines propositions sont vraiment drôles.

Et enfin, dernière découverte, mais pas des moindre :

- Art Challenge, c'est toi le tableau !

Le principe est très simple : réaliser un tableau vivant. La boîte de jeu contient un cadre en carton épais au centre duquel il faut mettre en scène l'un des 50 tableaux proposés et un sablier. Nous avons choisi de jouer sans contrainte de temps.

Les élèves doivent reproduire le tableau sur la carte en prenant les postures, en utilisant des accessoires, ou de toute autre manières. Certaines tableaux sont relativement faciles mais d'autres sont bien plus ardus. Nous avons énormément rigolé avec ce jeu (d'ailleurs on ne sait toujours pas qui des adultes ou des enfants se sont le plus amusés !). Je vous mets quelques-unes de nos réalisations en photo, même si, floutées, les photos ne rendent pas aussi bien. Ce jeu est sûrement plus facile à mettre en oeuvre dans la sphère familiale car le nombre d'accessoires mobilisables sera sûrement plus important dans une maison qu'à l'école. Heureusement, nous avons un dispositif et une cuisine très fournis à l'école, ce qui nous a permis de mettre en scène de nombreux tableaux avec l'aide de l'équipe de choix d'AESH. Saurez-vous reconnaître les tableaux ?

 

Une des mes préférées, avec les fruits au crochet de notre dinette !

 

Trop facile :

   

Gros effort pour celui-ci, vous avez reconnu ?

 

En conclusion, encore de très belles découvertes grâce au site Didacto ! Si vous recherchez des jeux qui sortent de l'ordinaire pour travailler toutes sortes de compétences scolaires, dans tous les domaines, n'hésitez pas à aller consulter leur catalogue. Avec les vacances, ces jeux vont quitter la classe et rejoindre la ludothèque familiale pour jouer pendant les vacances. 

 

 

 

 

 

 

La production d’écrits est un exercice difficile en dispositif ULIS, encore plus que la lecture. Aussi est-il souvent relégué à un avenir plus ou moins lointain : quand on aura le temps, quand on aura vu tous les sons, quand…les poules auront des dents ! J’ai eu beaucoup de mal à trouver un fonctionnement qui me convienne dans ce domaine mais cette année, j’ai (enfin) trouvé la manière de traiter la production d’écrits qui me convient.

Attention, ce que j’expérimente actuellement n’est, comme son nom l’indique, qu’un essai d’organisation que j’alimente et transforme au fil des séances et de mes observations. Il correspond à ma manière d’enseigner et aux groupes que j’ai actuellement. Ce n’est en rien un modèle mais plutôt un exemple de cheminement et d’adaptations pour optimiser le temps dans le dispositif.

 

1-    Genèse du projet : Le bêtises de Fimo

En décembre, Fimo le lutin du Père Noël est venu nous rendre une petite visite. Chaque jour, il faisait une bêtise/farce dans le dispositif. Dans un groupe, les élèves légendaient la photo dans leur cahier du jour en construisant une phrase sur le modèle : Qui ? Quoi ? Où ? Quand ? La phrase encodée (avec plus ou moins d’aide) pouvait ensuite servir de support pour l’analyse grammaticale et un travail renforcé autour d’un point de grammaire/orthographe/conjugaison. Par exemple, lors des premières séances, nous avons travaillé le double sujet « Fimo le lutin il a fait … » : l’occasion d’aborder le rôle des pronoms ! 

 

Pendant ce temps, le second groupe travaillait avec moi pour produire un court texte de description de la bêtise. Pour la première bêtise, nous avons travaillé sous forme de dictée à l’adulte. Les élèves décrivaient la bêtise et j’écrivais au tableau en prenant soin de bien expliciter le lien entre les mots prononcés et ceux écrits. Au fur et à mesure des bêtises, les élèves étaient en charge de l’encodage de plus en plus de mots : au début, ils n’écrivaient que les déterminants pour, à la fin, encoder la totalité du texte.

Les textes produits pouvaient ensuite servir de support pour des séances de copie et de lecture ultérieures. Un vrai plaisir pour eux de lire ce qu’ils ont produit et surtout, l’occasion de travailler sur des supports pédagogiques de premier choix :

-         le lexique est forcément connu des élèves puisque c’est eux qui ont produit les phrases

-         des mots qu’ils sauront décoder puisqu’ils les ont encodés !

Quant aux point négatifs (car il en faut !) :

-         il faut être réactif : les textes devront être tapés/mis en page pendant la récréation/pause méridienne pour permettre de revenir sur le texte rapidement (idéalement, le même jour). Cela implique d’avoir accès à un ordinateur avec tous les logiciels (traitement de texte et pictoselector pour moi) et une imprimante couleur.

-         les séances sont très (voire très trèèèèèès) longues : en décembre, il n’est pas rare que la séance de maths se retrouve reléguée l’après-midi car nous avions passé toute la matinée à produire nos écrits. Mais ce désavantage est très relatif car les progrès des élèves ont été énooooooormes ! Tellement énormes que j’ai décidé de me relancer dans un projet comparable pendant la période 3 (mais sans le lutin !)

Voici quelques exemples de réalisations :

 

-         Premiers jours : J’écris sous la dictée. On met en évidence majuscules et points, la notion de phrase ; les élèves entourent les mots qu’ils sont capables de lire pour finir par une lecture à 2 voix. Cette séance nous a pris une bonne heure. On dépasse sur la séance suivante… Pas grave : ils sont à fond !

-         Bêtise suivante : les élèves écrivent quelques mots. Chacun à sa manière, le geste de l’écriture est difficile au tableau mais l’objectif est d’écouter les sons qui composent les mots.

 

Au fur et à mesure des séances, de plus en pus de mots sont pris en charge par les élèves.

-         Parfois, certains élèves sont invités à copier le texte sur leur cahier du jour. Ils sont fiers de laisser une trace, d’écrire « comme des grands ». Chacun écrit à sa manière : j’accompagne ceux qui veulent/peuvent écrire en cursive. Pour d’autres, ce sera des lettres majuscules. L’objectif : qu’il y ait toutes les lettres pour qu’un adulte ou un camarade qui n’a pas participé à la séance puisse lire le texte.

-         Tous les jours, je recopie le texte produit et ajoute les pictogrammes correspondant aux mots importants. Cette fiche devient la fiche de lecture du jour. On travaille avec le jour suivant : chasser les mots, lire des mots, pointer le picto, … Certains élèves veulent tout lire : c’est gagné ! Ils lisent pour le plaisir !

 

Depuis plusieurs années, je n’ai plus de fiches de lecture « classiques », autour d’un son, que je donnerai systématiquement. Il m’arrive d’en donner une ponctuellement pour un son qui embête un élève mais je trouve que de partir d’un texte écrit par les élèves a beaucoup plus de sens pour eux et pour moi (je suis sûre qu’ils connaissent tous les mots et savent les lire puisqu’ils les ont écrits !).

Voilà où nous en étions fin décembre. Devant les progrès des élèves et leur motivation tout au long du projet « Les bêtises de Fimo », j’ai décidé de continuer sur le même schéma en période 3. Pour cela, j’ai fait des recherches sur les albums sans texte (je ne connaissais que Loup Noir que ma collègue avait utilisé avec les CM1-CM2 du dispo l’année dernière). J’ai donc décidé de partir sur l’album « Le voleur de poule » car il me paraissait parfaitement adapté à l’âge et au niveau de mes élèves. J’ai découvert ensuite qu’il y avait plusieurs albums dans la même collection mais ils ne sont malheureusement plus disponibles ☹ 

 

-         Les séances sont organisées comme celle du projet « Fimo ». Les élèves ont déjà leurs marques, on peut commencer tout de suite à travailler. Gros point positif : ils aiment les livres ! Dès que j’apporte un nouvel album, c’est comme une nuée d’abeilles sur un pot de miel ! On part donc sur une page (ou une double page pour les illustrations sur deux pages) par jour.

1.    Ils décrivent l’image à l’oral. Je les aide pour le découpage en phrases courtes.

2.    Ils écrivent chacun une phrase au tableau. Pendant qu’un élève écrit, les autres peuvent encoder sur la table avec un crayon Woody ou écrire juste quelques mots avec des lettres mobiles. J’essaie au maximum que tous soient en activité mais je ne vous cache pas qu’il est difficile de se couper en 4 (minimum). J’ai parfois l’aide d’une AESH qui accompagne une élève qui se joint de plus en plus au groupe de travail.

 

 

 

3. Le texte produit nous sert ensuite de support de lecture et d’entrée en grammaire. 

     

 

 

 

4. Des phrases en lien avec l’album et reprenant le lexique déjà utilisé peuvent servir de support pour les dictées-picto.

 

5. Les textes produits peuvent être transformés en lectures-picto !

En conclusion, je pense avoir (enfin) trouvé un fonctionnement qui me convient et qui convient à mon groupe de CP-CE1. Après avoir laissé tomber les méthodes de lecture il y a 5 ans, j’ai donc maintenant abandonné les séances de lecture-phono qui ne faisaient pas sens pour eux. Pour les élèves qui connaissent le son des lettres, partir de leurs besoins pour introduire les graphèmes complexes, les mots-outils et la grammaire est une solution intéressante et motivante. A noter toutefois qu’il faut avoir un certain lâcher-prise car vous ne pouvez pas prévoir à l’avance ce que les élèves vont vouloir écrire. Difficile donc de programmer les points de grammaire ou les ateliers de lecture et de prévoir tout le matériel. C’est donc plus facile de mettre en œuvre ce type de séance quand on a déjà du matériel et une sélection d’ateliers dans la classe/dispositif. Toutefois, rien n’est insurmontable et il suffit parfois d’une paire de ciseaux, de feuilles blanches et de feutres pour improviser un atelier mais j’aurai l’occasion d’en reparler dans un prochain article sur notre travail avec un second groupe d’élèves…

 

 

 

Voici quelques albums sans texte qui peuvent servir de support pour des productions d’écrits :

Nous travaillons actuellement dessus avec un groupe de 5 élèves de CE1-CE2. Un article suivra prochainement…

Je l’ai acheté aussi. Je pense qu’il est adapté dès le CE1. C’est un album sur l’hiver, je le garde donc pour l’année prochaine !

  

Gros gros coup de cœur pour les ilustrations de ces deux albums ! En plus d’être magnifiques, elles sont d’une richesse incroyable. Difficiles à exploiter dans mon dispositif à l’écrit mais je les garde dans un coin de ma tête pour un atelier de langage oral. En cycle 3 ou même en ULIS-collège ou SEGPA, ils pourraient donner naissance à des histoires géniales !

 

 

La collection « Petit poilu » : j’ai vu passer ces BD sur les réseaux sociaux plusieurs fois mais je ne les ai pas à la maison mais je les ai feuillés en faisant les courses. Je vais peut-être en acheter un pour tester sur des temps plus courts. Le format BD me plaît beaucoup.

 

 

 

Je continue mes recherches d’autres albums sans texte… Si vous en connaissez et qu’ils sont facilement disponibles en grande surface/librairie ou Vinted  

En résolution de problèmes ou pendant des séances de calculs, avez-vous déjà rencontré ses élèves qui peuvent écrire 54 + 12 = 23 sans sourciller ? Je pourrais difficilement croire le contraire ! Cette année, mon groupe de grands progresse bien au niveau des techniques opératoires mais commet encore des erreurs "grossières" qui pourraient facilement être mises en lumière s'ils s'interrogeaient sur l'ordre de grandeur de la réponse.

Pour travailler cette compétence, ô combien nécessaire dans la vie de tous les jours, j'ai rapidement créé des cartes à pinces grâce à Creadoc For School :

- des cartes à pince avec des opérations posées dont l'objectif est de choisir, sans résoudre l'opération, si le résultat est plausible ou non.

- des cartes à pince avec des problèmes et une phrase réponse dont l'objectif est de choisir si cette réponse est possible (ou non !).

 

Télécharger « Export - Possible-impossible.pdf »

Depuis la rentrée de septembre, j'utilise la méthode Apprentilangues pour développer le vocabulaire des élèves et travailler les différentes notions de lexique : famille de mots (et faire le lien avec les lettres muettes) et champ lexical, contraires, synonymes, morphologie avec le sens des préfixes et des suffixes. Une vraie révélation pour moi qui n'arrive jamais à suivre une méthode ! Les progrès sont incroyables ! Ces séances quotidiennes qui peuvent atteindre 45 minutes en fin de thème sont vraiment productives et nous permettent également de revoir les notions de grammaire, notamment les natures de mots. Les ressources pour le cycle 1 sont accessibles gratuitement sur le site Apprentilangues (cf. lien au début de cet article) mais il existe aussi une version commerciale prête à l'emploi (environ 100€ le coffret par niveau, chez Nathan).

La méthode Apprentilangues permet également de travailler la productions d'écrits à l'aide de cartes. Sur chaque carte, le mot dans les trois graphies et une pastille de couleur indiquant la nature grammaticale. Cette symbolisation n'était pas totalement à mon goût car j'utilise depuis de nombreuses année maintenant les symboles de grammaire Montessori. Autre adaptation nécessaire : la symbolisation des mots-outils avec les pictogrammes que les élèves connaissent très bien maintenant. 

J'ai donc créé mes propres cartes (vous en trouverez d'ailleurs sur de nombreux blogs) pour travailler la description de nos sorcières fin novembre :

Télécharger « Cartes_apprentilangues_description_sorcière.pdf »

Voici quelques productions d'élèves à l'aide des carte ci-dessus. L'idée est de les aider à produire des phrases correctes en utilisant des phrases à compléter et/ou des structures modèles en se basant sur les natures grammaticales.

Vous trouverez d'autres pistes d'exploitation en langage oral et production d'écrits dans le tome 2 des livrets de littérature édités chez Ebla éditions autour de l'album "La sorcière que lui manque-t-il?".

 

 

 

 

[article en construction]

Ça recommence à être le bazar par ici ! Je vais essayer de centraliser ici les trames des emplois du temps mais je ne vous promets rien (chassez le naturel, il revient au galop !).

Lors de mon rendez-vous de carrière, mon IEN m'a suggéré de faire un emploi du temps résumant les élèves présents dans le dispositif sur chaque créneau horaire. J'avais déjà un emploi du temps global mais il est vrai que, pour des non-initiés, je suis la seule à m'y retrouver. J'ai donc bricolé en 2-2 un fichier Excel avec 12 cases par créneau, correspondant aux 12 élèves potentiellement présents dans le dispositif.

A chaque élève correspond une couleur. Lorsque l'élève est dans sa classe de référence ou en prise en charge, la case est grisée. Je vous mets ici une version anonyme et modifiable du fichier Excel, si cela peut vous servir.

 

Télécharger « Emploi du temps_présences semaine_2022-2023.xlsx »

 

Pour un de mes groupes, je cherchais un atelier de résolution de problèmes consistant à choisir entre addition et soustraction. J'utilise déjà l'atelier "Plus ou moins" de ma copine Un tour en ulis mais là, je cherchais un atelier avec le schéma pour appuyer le raisonnement. C'était assez clair dans mon esprit, et comme souvent dans ces cas-là, il vaut mieux que je le crée moi-même plutôt que de passer des heures sur Pinterest...

 

Voici donc le résultat : un atelier sous forme de puzzle, crée en deux temps trois mouvements grâce à la plate-forme Creadoc for School. 

Objectif : L'élève, ou l'adulte, lit le problème. L'élève doit ensuite trouver le schéma qui convient et l'opération correspondante. Il peut ensuite inscrire le résultat.

Télécharger « Export - Problèmes additifs.pdf »

Grâce la plate-forme Creadoc for school, j'ai pu créer facilement des ateliers pour retravailler les compétences abordées en P1 dans le dispositif. Ces ateliers permettront aussi la reprise des compétences qui ont posé problème à deux des élèves qui suivent les mathématiques dans leur classe de référence.

Au programme :

Télécharger « Export - Nombres en lettres.pdf »

 

Télécharger « Export - Comparaison_nombres.pdf »

 

Télécharger « Export - Cartes à pince_solides.pdf »

 

Télécharger « Export - Additions à trous.pdf »

 

Télécharger « Nombres cachotiers.zip »

 

Télécharger « Export - Heure.pdf »

 

Télécharger « Export - Droite numérique.pdf »

 

 

Télécharger « Export - signes mathématiques.pdf »